La biodiversité à l'UPEC

Engagement de l'Université

L’université Paris-Est Créteil s’efforce de formaliser une politique et un engagement pour la restauration et la préservation de la biodiversité et des écosystèmes et des continuités écologiques sur ses territoires. 
L'UPEC planifie ses efforts sur le temps long et institutionnalise sa politique en matière de préservation de la biodiversité. Consciente de l’inquiétude impactant ses communautés, l’université se repose sur les données scientifiques actuels qui font l’objet d’un consensus international et s’engage à tester les solutions fondées sur la Nature sur ses campus.  

Créé en juillet 2024 par la vice-présidence responsabilité sociétale de l’université, le groupe de travail Biodiversité compte soixante-six membres volontaires. Celui-ci a élaboré une charte de la biodiversité, qui sera votée par le conseil d’administration au cours de l'année 2025.

Cette charte n’est pas sans rapport avec l’engagement d’obtention du label DDRS et l’adoption du schéma directeur « développement Durable et Responsabilité Sociétale ». Par ce biais, l’université s’est déjà engagée à formaliser une politique en faveur de la préservation du vivant.  
 

Les actions récentes de l'UPEC pour préserver le vivant

Parmi les succès de cette démarche, nous pouvons citer: 
  • l'obtention au printemps 2025 du label "Petit Patrimoine Naturel", qui renforce son engagement pour la biodiversité à Créteil ;
  • la candidature de l’IEP de Fontainebleau à ce même label ;
  • les projets lauréats de l'appel  projet Erasme "BiodivUPEC" et "ECODEV" qui progressent à vive allure ;
  • les efforts de promotion d'une alimentation responsable et accessible au plus grand nombre sur l’ensemble de la chaine de valeur « Du champ à l’assiette » ;
  • Les journées de la biodiversité, rendez-vous annuel depuis trois années consécutives, qui intègrent dorénavant des collaborations à l'échelle européenne.

Définition de la biodiversité et des cinq grandes menaces à sa préservation 

La convention pour la diversité biologique, adoptée par les Nations-Unies en 1992, définit ainsi la biodiversité : "variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie."

L’IPBES1 considère que le vivant fournit des services écosystémiques pour le vivant. Ces services, qui sont gratuits, sont à la base de toutes nos activités et de nos besoins fondamentaux et ont permis notre développement. Aujourd’hui, l’intensification de nos activités humaines, la standardisation et l’homogénéisation des modes de vie, la hausse des transports liés à la mondialisation et à la consommation entraînent :
  • destruction des habitats
  • surexploitation des ressources naturelles
  • changement climatique
  • pollutions
  • arrivées d’espèces exotiques envahissantes.
Ce sont les cinq causes directes d’extinction de la biodiversité. 

1] La plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) a été créée en 2012. Elle est souvent surnommée « le GIEC de la biodiversité » car elle publie régulièrement des travaux scientifiques sur l'état de la biodiversité à destination des gouvernements de ses États membres.