Santé mentale : Mieux comprendre, mieux accompagner, le ministre Philippe Baptiste dialogue avec les étudiants

Publié le 24 octobre 2025

Mardi 20 octobre, Karine Berges, présidente de l’UPEC, a accueilli Philippe Baptiste, ministre de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Espace, pour une rencontre placée sous le signe de l’échange et de l’écoute.

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Cette visite s’inscrivait dans la continuité du plan national « La santé mentale en tête de nos priorités » porté par le MESR, qui vise à renforcer la prévention, la formation et l’accès aux soins psychologiques sur les campus.

Une rencontre nourrie d’échanges authentiques

Plus qu’une simple visite institutionnelle, cette journée a été marquée par un dialogue fluide et nourri entre le ministre et des étudiants directement impliqués dans les différentes actions et dispositifs mis en place par l’UPEC.

Tour à tour, étudiants relais santé, étudiants ambassadeurs, et membres du Parlement étudiant ont pris la parole pour partager leurs expériences, leurs difficultés, mais aussi leurs attentes en termes de politique publique pour améliorer le bien-être sur les campus.

Le SSU, un acteur clé de la prévention

La première séquence, animée par Hervé Jami, directeur du Service de Santé Universitaire (SSU), a brossé un tableau de la situation et mis en lumière le rôle essentiel joué par le SSU dans la stratégie globale de santé de l’UPEC.

« Nos étudiants vont mal et ils le disent ! » Si la covid a généré son lot de détresse, Hervé Jami rappelle que les causes de dégradation de la santé mentale sont multifactorielles. Il pointe l’importance de tisser un maillage étroit entre professionnels de santé et acteurs de terrain pour identifier, et accompagner les étudiants en difficulté.

Cellule d’écoute, accompagnement psychologique gratuit, formation aux Premiers Secours en Santé Mentale (PSSM) et dispositif “Étudiants relais santé” : autant d’initiatives qui structurent un véritable maillage de prévention et d’accompagnement de proximité.

Les témoignages des étudiants relais santé ont illustré la richesse de ce dispositif, fondé sur la confiance et la solidarité entre pairs.

Le Parlement étudiant : la co-construction au service du bien-être

Sous la conduite de Anaïs Kaci, vice-présidente étudiante, la deuxième séquence a mis à l’honneur le Parlement étudiant, instance participative créée en 2024 pour renforcer la démocratie universitaire.

Le choix de consacrer son premier cycle de travaux à la santé mentale témoigne d’une prise de conscience collective : le bien-être étudiant n’est pas un sujet annexe, mais une condition essentielle de la réussite.

Le ministre a salué cette initiative, soulignant « la maturité et la pertinence des propositions issues du dialogue entre les étudiants et les équipes universitaires ».

Accueillir, orienter, accompagner : une politique de proximité

Les séquences suivantes ont permis de présenter deux dispositifs emblématiques du maillage d’accueil et d’orientation mis en place par l’UPEC :

Le dispositif “Étudiants ambassadeurs”, coordonné par le SCUIO-BAIP, qui accompagne notamment les primo-entrants dans leurs premiers pas à l’université ;

Le “Point Info”, nouveau guichet d’accueil et d’accompagnement personnalisé, déployé à titre expérimental lors de la rentrée universitaire sur plusieurs campus et soutenu par le programme Erasme (PIA4).

Les étudiants ambassadeurs ont témoigné de l’importance de ces dispositifs pour prévenir l’isolement, rassurer, faciliter l’intégration et promouvoir une approche humaine de la réussite universitaire.

Une université engagée, une politique nationale partagée

À travers ses actions en matière de santé, d’inclusion et d’accompagnement, l’UPEC illustre concrètement les priorités du plan national pour la santé mentale étudiante.

Le ministre Philippe Baptiste a salué « l’engagement exemplaire d’une université qui fait de la santé mentale une priorité transversale et une réalité quotidienne ».
 

Cette visite, rythmée par des échanges directs et constructifs, a confirmé la place centrale du dialogue entre étudiants et institutions dans la construction d’une université plus bienveillante, plus inclusive et plus à l’écoute des besoins de chacun.