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Retour sur les ErasmusDays 2024 : entre témoignages enrichissants et conseils pratiques

Publié le 22 octobre 2024

Les ErasmusDays organisés à l'UPEC, les 16 et 17 octobre derniers, ont une fois de plus permis de mettre en lumière les nombreuses opportunités de mobilité en Europe. L’occasion pour les personnels et étudiants ayant participé au programme Erasmus+ de partager leurs expériences, offrant des témoignages inspirants et des conseils pratiques pour les futurs candidats à une mobilité internationale. Retour sur ces moments forts, riches d'enseignements et d'ouverture sur le monde.

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Les 16 et 17 octobre 2024, l'UPEC fêtait les #ErasmusDays. Ces deux journées, l'une réservée la mobilité étudiante et l'autre à celle des personnels, ont été l'occasion de présenter le programme Erasmus+, les dispositifs interculturels et langues utiles pour se préparer au départ, mais aussi de recueillir les témoignages de participants de retour d'un séjour d'études ou d'une formation professionnelle.

UNE IMMERSION PROFESSIONNELLE ENRICHISSANTE POUR LES PERSONNELS

Si la présentation d’Armelle Nechi, responsable du pôle mobilité internationale de la DRI, a permis de détailler les différences entre les deux formats de mobilité des personnels administratifs possibles en Europe, la « Staff week » et le « Job Shadowing », ainsi que leur mode de financement, les témoignages ont mis en lumière l’importance de la préparation et des bénéfices tant personnels que professionnels de ces expériences.

Ainsi, pour Roberta Conte Ronach, en poste à la faculté de Lettres, langues et Sciences Humaines (LLSH), partie à Galway (Irlande) durant 5 jours pour perfectionner son anglais, c'est une expérience à préparer, car elle nécessite un investissement intellectuel. Un conseil qui fait écho à l’intervention de Kateryna Verlan, responsable de l'Espace interculturel et langues, sur les dispositifs d’internationalisation accessibles à l’UPEC et « un effort qui a payé » puisque qu’après un petit temps d’adaptation, ce séjour, bien que court, lui a permis de se sentir à nouveau à l’aise en anglais, mais aussi de gagner en « ouverture d’esprit ».

De son côté, Jean-Philippe Mignaton, en charge des réseaux sociaux à la Direction de la communication, a réalisé un job shadowing de 3 jours à l’Université d’Innsbruck (Autriche), un établissement partenaire de l’UPEC dans le cadre de l’alliance Aurora. Outre la qualité de l’accueil reçu lors de ces rencontres dédiées à l’échange de bonnes pratiques entre homologues communicants, il retient surtout la prise de recul que ce type d’expérience apporte par rapport à sa propre activité : « J’ai choisi cette université, car elle était relativement comparable à l’UPEC et c’était très révélateur (…) J’espère pouvoir renouveler l’expérience dans une autre université Aurora. »

Enfin, Claire Sibileau de la Direction des affaires financières et Stéphanie Vignaud Lelievre de la Direction de la recherche et de la valorisation, ont toutes deux souligné la qualité de l’accompagnement apporté par le pôle mobilité internationale de la DRI et la DRH en amont de leur départ en Staff week pour Galway et encouragé les futurs participants à s'engager pleinement dans les activités extra-professionnelles proposées sur place pour améliorer son anglais et profiter au mieux de cette « super expérience ».

En clôture de cette session sur les opportunités de départ en Europe pour les personnels de l'UPEC, Carole Torriero, directrice des relations internationales, a invité les personnels à voir la mobilité comme une respiration, une chance extraordinaire de prendre du recul sur ses propres pratiques et son quotidien. Elle a également encouragé l'assistance à dépasser la barrière de la langue, un frein typiquement français selon elle. Un appel fort à profiter de cette expérience pour enrichir son parcours.

Préparer un départ en mobilité internationale pour les personnels

La préparation du séjour étant un facteur clé de réussite, la Direction des relations internationales a mis en place des dispositifs d’accompagnement pour les personnels qui souhaiteraient se lancer dans une expérience Erasmus+ :

Les dispositifs d’internationalisation à domicile (accès réservé)
Les opportunités de mobilité Erasmus+ de formation (accès réservé)
 

ÉTUDIANTS : DES PARCOURS DIVERS, DE PRÉCIEUX CONSEILS

Du côté des étudiants, les témoignages ont révélé des expériences variées en termes de destinations et de vécu. Les principaux conseils sont de se renseigner en amont, de bien choisir les cours et de se préparer au retour de cette aventure humaine exceptionnelle. Morceaux choisis :

Ana, un semestre d'études à l'Université de Cordoue, Espagne

Comme je suis franco-colombienne, je n’avais pas la barrière de la langue. Si pour Ana, la pratique quotidienne de l’espagnol n’était pas un sujet, cela ne veut pas dire pour autant que l’expérience Erasmus+ a été de tout repos : « Le fait qu’on ne travaille pas en Erasmus+ est un mythe. » Insistant sur le fait que l’expérience nécessite de fournir des efforts, elle souligne également l’importance des rencontres sur place. Dans son cas, c’est un groupe d’étudiants italiens venus comme elle dans le cadre du programme Erasmus+ qui lui a permis de profiter au mieux de son séjour « niveau cours et socialement ». Concernant la phase de candidature à une mobilité Erasmus+, l’étudiante en Licence 3 à l’AEI International School a aussi souligné l’importance d’exprimer sa motivation pour le projet auprès du professeur en charge des relations internationales de sa faculté, un conseil précieux pour les futurs candidats.

Marie, un semestre d'études à l'Université 'Luigi Bocconi' de Milan, Italie

Marie, actuellement en Master 1 de droit, a elle aussi opté pour le Sud de l’Europe, direction l’Italie cette fois. Son conseil : « bien se renseigner en consultant les sites des universités qui vous intéressent », pour en savoir plus sur les cours proposés, mais aussi sur le calendrier académique, car selon le pays, il peut être différent de celui de l’UPEC. Le budget est également un point à prendre en compte en amont : « On ne s’y attend pas, mais l’Italie c’est cher ». Une fois sur place, si suivre les cours en anglais a été un challenge au début, « au bout d’un ou deux mois, ça allait déjà mieux  et j’ai aussi appris un peu d’Italien. »

Selwa, un semestre d'études à l'Université de l'Ouest de Timisoara, Roumanie

Avec des professeurs particulièrement disponibles, une vie sociale riche à l’université comme à travers les activités proposées par l’association Erasmus+ locale et des conditions de vie abordables : « 800 euros suffisaient pour le mois », Selwa, étudiante de l’AEI International School, a vécu une expérience humaine riche en Roumanie. Elle en est convaincue, ce sont les rencontres faites sur place qui font « 90% de votre expérience » et de conclure : « Le retour est un peu compliqué, car on doit dire au revoir à tous nos amis, même si on est content de retrouver ses proches ».

Toutes s'accordent sur l'importance de se préparer au retour, « Il faut se dire dès le début que c’est juste une parenthèse, pour éviter un gros choc au retour » précise Marie, mais aussi sur les progrès indéniables réalisés en langues, que ce soit en anglais ou en glanant au passage des rudiments de la langue du pays d’accueil.

Préparer son départ en mobilité internationale

Les dispositifs interculturels et langues pour les étudiants
Partir en séjour d'études ou en stage avec le programme Erasmus+
Contacter le chargé des relations internationales de sa faculté, école ou institut


Un événement organisé dans le cadre du programme Erasmus+ 2021-2027 :