L’amphithéâtre de la MSE baptisé Marthe Gautier

Publié le 31 mars 2025

À l’issue de la conférence dédiée à la place des jeunes femmes dans les carrières scientifiques, l’amphithéâtre de la Maison des Sciences de l’Environnement (MSE) a été nommé en hommage à Marthe Gautier, cardiologue et pionnière de la génétique.

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Un vote massif en faveur de Marthe Gautier

Vous avez été, enseignants-chercheurs, personnels et étudiants, près de 1 000 à voter pour donner à l’auditorium de la MSE le nom d’une grande chercheuse. Parmi cinq propositions, c’est Marthe Gautier (1925-2022) que vous avez choisie.

Cardiologue pédiatrique, originaire de Seine-et-Marne, Marthe Gautier a joué un rôle essentiel dans la découverte, en 1959, du chromosome de la Trisomie 21. Travaillant sur cette recherche avec deux autres collègues masculins, elle sera mise à l’écart et devra se battre pour faire reconnaître sa contribution majeure dans cette découverte.
 

Une inauguration sous le signe de l’engagement

Lolita Rubens, vice-présidente Responsabilité sociétale, a dévoilé la plaque portant le nom de Marthe Gautier ce vendredi 28 mars à l’issue de la conférence « Accompagner les jeunes femmes vers et dans les carrières scientifiques ».

Cet évènement, en présence d'Anne Potter, docteure ingénieur et présidente du Fonds de dotation Anne et Frédéric Potter, et Sylvie Retailleau, docteure et professeur des universités en physique, ancienne ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, a permis d'explorer les leviers pour encourager et soutenir les jeunes femmes dans les métiers scientifiques.
 


Un dispositif mis à l'honneur : les Apprentis-Chercheurs

La conférence a également été l’occasion de valoriser le programme Apprentis-Chercheurs, auquel participe l’UPEC. Sandrine Pons et Marianne Gervais-Taurel, coordinatrices du dispositif, en ont détaillé le fonctionnement : chaque année, collégiens et lycéens découvrent le monde de la recherche en intégrant, un mercredi par mois, les laboratoires de l’université. Un témoignage marquant a été celui de Liath Zeisler, lycéenne bénéficiaire du programme :

Cela a changé l’image que j’avais des chercheurs, que j’imaginais isolés dans leur laboratoire. Ce programme m’aide à mieux envisager mon avenir et à préparer mes vœux sur Parcoursup.