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Alexia Nowak : Une double vie entre études et ballon rond

Publié le 23 mars 2016

Vous êtes épuisé à la fin de chaque journée de cours ? À chaque fin de semaine ? Alors vous allez jalouser Alexia Nowak, qui jongle entre cours, entraînements et matchs de D1 avec toujours autant d’envie et d’énergie.

Elle court chaque jour après son rêve, qui fait briller ses yeux à chaque fois qu’elle l’évoque. Du haut de ses 18 ans, Alexia a déjà parcouru une bonne partie du chemin. Étudiante à la Faculté de Sciences de l'éducation, sciences sociales et STAPS à l’UPEC la semaine, en L1 STAPS (parcours kinésithérapie), elle enchaîne sur les terrains de football le week-end avec son équipe, accompagnée d'une détermination sans faille. Un rythme pas toujours facile à tenir : "Au premier semestre, j’avais beaucoup de sports avec la fac. C’était surtout fatiguant, je faisais beaucoup de siestes et j’avais peur de la blessure".

Huit ans que la jeune francilienne enchaîne les performances pour le club de sa ville, la VGA Saint-Maur. La dernière en date n’est pas des moindres. Depuis la saison passée, après des années en équipe réserve, elle s’est fait une place avec l’équipe première de son club suite à la blessure d’une coéquipière. Cela n’a cependant pas été de tout repos : "C’était un autre niveau. Forcément c’est beaucoup de pression au début mais finalement j’ai réussi à m’intégrer dans l’équipe avec beaucoup de travail". Impressionnant. D’autant que son poste n’est pas le plus simple : "Je joue défenseure centrale. C’est quand même à un poste assez compliqué à obtenir quand on est jeune. Mais les filles qui m’entourent m’ont encouragée. Cela m’a vraiment aidé".

Cette ascension fulgurante a trouvé son point d’orgue cette saison en D1 Féminine. La Saint-Maurienne est en effet nommée capitaine lors de deux rencontres. Dont le derby face au Paris Saint-Germain. Cette dernière garde tout de même les pieds sur terre : "Personnellement, j’essaye de ne pas trop me poser de questions. Que ce soit Lyon ou Paris en face, que je sois capitaine ou non, je dois attaquer chaque match de la même façon. Avec l’envie de gagner".

Quand on lui parle de son avenir, Alexia espère que le football féminin deviendra son métier, même si elle avoue que "ce n’est pas évident d’en vivre". Elle se bat d’ailleurs au quotidien pour que son sport soit plus visible, détestant "l’inégalité homme/femme, notamment dans le domaine du football". Cependant, elle n’oublie pas ses études, qui restent importantes à ses yeux car "vivre d’un sport, ce n’est pas stable. Tout peut s’arrêter du jour au lendemain avec les blessures". Avec en tête un seul rêve. Faire un jour partie de l’Equipe de France féminine.

Daniel Marques
L2 Eco-Gestion
inscrit à l'option transversale "Journalisme et communication"