Motion du Conseil d'administration de l'UPEC

Publié le 20 mars 2024

Le 15 mars 2024, les membres du Conseil d'administration de l'UPEC ont adopté à l'unanimité une motion exprimant la vive inquiétude de l'UPEC sur la capacité de l'État à doter les universités de manière équitable.

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Le 22 février 2024, un décret du Premier Ministre a réduit de plus de 900 millions d’euros les crédits de la mission interministérielle recherche et enseignement supérieur.

Dans un contexte où la majeure partie des universités sont exsangues sur le plan financier, une telle mesure suscite les plus vives inquiétudes en tant qu’elle risque d’avoir des conséquences néfastes sur les capacités des universités, et aussi des organismes de recherche, à exercer leurs missions.

Relative notamment aux fonds de réserve, la décision de gel des crédits, du Premier Ministre, est de nature à priver le ministère de la possibilité d’apporter un soutien exceptionnel, mais nécessaire, aux universités en difficulté financière.

Une telle mesure suscite par ailleurs une incompréhension s’agissant de la cohérence de la politique de l’État en matière d’enseignement supérieur et de recherche, alors qu’au mois de décembre 2023, le Président de la République tenait un discours assurant du renforcement du soutien de l’État pour la recherche en France.

Le Conseil d’administration de l’UPEC exprime sa plus vive inquiétude, dans ce contexte, sur la capacité de l’État à doter les universités de manière équitable.

Alors que l’UPEC est la plus mal dotée des universités comparables, un meilleur soutien de l’État est indispensable pour qu’elle puisse assurer de bonnes conditions de travail à ses personnels et d’étude à la jeunesse, dont les attentes sont fortes dans l’est francilien.