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Le premier bilan carbone de l'UPEC

Publié le 5 avril 2024

L'UPEC a réalisé son premier bilan carbone, une étape essentielle vers la création de sa stratégie bas carbone.

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Vers la neutralité carbone en 2050

Les accords de Paris visent à limiter le réchauffement climatique pour limiter l’augmentation de la température à 1.5°C d’ici la fin du siècle. Cela se traduit concrètement par l’objectif d’atteindre la neutralité carbone d'ici 2050, c'est-à-dire, un équilibre mondial entre les émissions émises et les émissions capturées par les puits de carbone.
Dans ce contexte l'UPEC a réalisé un inventaire des émissions de gaz à effet de serre de l'université, sur les émissions de l'année 2022. Ce bilan est une première étape essentielle à l'élaboration d'une stratégie bas carbone.

Découvrir le rapport

 

L'UPEC a généré près de 30 000 tonnes équivalent CO₂ en 2022

 
UPEC- Co2 par activite


A l'UPEC, les principales émissions de CO₂ sont liées aux déplacements, aux immobilisations et à l'achat de produits.
 
  1. Zoom sur les déplacements : la mobilité constitue la principale source d'émissions de gaz à effet de serre dans le bilan carbone global. Elle englobe les déplacements domicile-UPEC des personnels et étudiants, mais aussi les déplacements professionnels, notamment effectués en voitures, transports en communs et avions. Ces déplacements représentent ainsi 12 000 tonnes eCO₂, ce qui équivaut à 38,7% du bilan carbone total.
    Elle englobe à la fois les émissions directes de combustion de carburant et les émissions indirectes liées à la production et à la distribution de carburants ; ainsi qu'à la fabrication de l'infrastructure et des véhicules utilisés. Les émissions liées aux déplacements et aux trajets peuvent varier en fonction de facteurs tels que la distance parcourue, le mode de transport utilisé et l'efficacité énergétique des véhicules.
    Ces chiffres soulignent la nécessité pour l'université d'adopter un plan de mobilité, qui appuierait la baisse des émissions sur ces domaines. 
     
  2. Zoom sur les immobilisations : les émissions de CO₂ liées aux immobilisations concernent les émissions de dioxyde de carbone produites tout au long du cycle de vie de divers actifs (bâtiments, véhicules, infrastructures, inventaire informatique, etc.).Cette catégorie est un amortissement sur une période fixe des émissions résultant de la construction, de l'exploitation et de la maintenance des actifs. Elle ne comprend pas la consommation d'énergie pendant la phase d'utilisation des actifs, ni les émissions associées à la fin de vie ou à la mise hors service des actifs. Les émissions provenant des immobilisations peuvent varier considérablement en fonction de facteurs tels que le type de matériaux, la masse de matériau utilisée et la durée d'amortissement de l'actif.
 
UPEC- Co2 par déplacements UPEC- Co2 par immobilisations


Les actions à entreprendre pour réduire les émissions 

Pour réduire l'impact carbone au sein de l’UPEC, plusieurs mesures clés peuvent être mises en place sur les postes qui émettent le plus de CO₂ :
  • Déplacements (39 % des émissions):
    • mettre en place un plan de mobilité
    • privilégier les destinations européennes et l'utilisation du train
       
  •  Immobilisations (27 % des émissions) :
    • acheter des équipements seulement lorsque cela est vraiment nécessaire en évaluant soigneusement les besoins avant d'investir dans de nouveaux actifs
    • privilégier la location plutôt que l'achat lorsque cela est possible, cela réduit la demande de nouveaux équipements et permet une plus grande flexibilité en cas de changement de besoins
    • s’assurer de mettre en place des pratiques de gestion et d'entretien pour maximiser la durabilité des actifs immobiliers. L'entretien régulier et les mises à niveau appropriées peuvent prolonger la vie utile des équipements et des bâtiments, réduisant ainsi leur impact environnemental.
       
  • Achat de produits (15 % des émissions) :
    • considérer l'option d'acquérir des biens reconditionnés ou d'occasion afin de prolonger la durée de vie des équipements existants et réduire la nécessité d'acheter du neuf
    • allonger la durée de vie des équipements
    • mettre en place des écoconditions dans la politique d'achat
    • privilégier le matériel recyclé ou d'occasion


L'utilisation de ce bilan carbone dans le projet Green-Labs ESR-GES

Le projet Greenlab ESR-GES est un des lauréats de la première vague des appels à projets transformants Erasme. Il propose de quantifier l'empreinte carbone associée aux activités d'enseignement et de recherche, en utilisant la méthodologie du labo 1point5, et de déterminer une ou plusieurs trajectoires pour réduire ces émissions. En se basant sur l'identification des postes d'empreinte carbone les plus significatifs, différents scénarios seront élaborés dans le cadre d'une réflexion collective. 
 

Méthodologie

L’UPEC a souhaité élaborer son 1er Bilan des Emissions de Gaz à Effet de Serre (BGES) – aussi appelé bilan carbone® sur l’année 2022.
Afin d’évaluer les émissions nécessaires à l’activité de l’UPEC, différentes données d’activité doivent être collectées de manière exhaustive sur l’ensemble de la chaîne de valeur de l’établissement.
Pour élaborer son Bilan Gaz à Effet de Serre (BGES) en collaboration avec le prestataire Greenly, l'UPEC a opté pour une approche combinant des aspects : 

  • monétaires : grâce aux données fournies par la Direction des Affaires Financières
  • physiques : grâce aux données de consommations énergétiques réelles, de mobilité du personnel, des déplacements professionnels, et des repas consommés fournis par les différentes directions de l'université.