Entré à l'UPEC en 2006, le parcours d'Amine Asselah est un peu atypique.
Polytechnicien, il étudie la biologie durant quatre ans, à l'université Columbia à New York. Grâce à une rencontre fortuite en 1992 avec Joël Lebowitz à Rutgers (New Jersey, Etats-Unis), il revient aux mathématiques, son domaine de prédilection. Sous la direction de ce dernier, il réalise une thèse traitant de métastabilité, et de temps d'apparition d'événements rares.
De 1998 à 2006, il est maître de conférences à l'université de Marseille et obtient son habilitation à diriger des recherches en 2002.
Liens avec l'AlgérieLes rapports d'Amine Asselah avec l'Algérie sont constants et naturels : il est Algérien et ses parents sont toujours en activité à Alger.
Tout comme d'autres enseignants-chercheurs du Laboratoire d'analyse et mathématiques appliquées (LAMA) de l'UPEC, au sein duquel il exerce ses activités de recherche, il enseigne à des étudiants de master de l'université d'Oran et de Tlemcen et collabore à la mise en place d'accords d'échanges avec l'Algérie.
Le prix Audin
Le
Prix de Mathématiques Maurice Audin a été créé en 2004, sous le patronage de la
Société de Mathématiques Appliquées et Industrielles (SMAI) et de la
Société Mathématique de France (SMF). Il honore la mémoire de Maurice Audin, assassiné pendant la guerre d'Algérie et dont la mort n'est toujours pas reconnue officiellement.
C'est pour exiger la vérité que l'association Maurice Audin s'est mobilisée pour faire connaître la cause qu'elle défend en attribuant chaque année un prix de mathématiques à deux lauréats, titulaires d'un doctorat, l'un exerçant en France l'autre en Algérie. Le président du jury n'est autre que Wendelin Werner, médaille Fields de mathématiques.
Après Raphaël Danchin en 2008, ce prix attribué une nouvelle fois à un enseignant-chercheur du LAMA, prouve le dynamisme des mathématiciens de l'UPEC.