Editorial de la Présidente : «L’UPEC : sur ses terres pour ses projets»

Publié le 12 avril 2010

Simone Bonnafous vous présente la politique territoriale de l'UPEC

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le 12 avril 2010

Pour construire une université de plein exercice dans l’Est parisien, nous nous sommes appuyés depuis l’origine, sur les collectivités de nos territoires d’implantation, en Val-de-Marne, en Seine-et-Marne, et plus largement en Ile-de-France. 

Ces dernières années, les conditions du dialogue avec ces partenaires privilégiés ont évolué. Conscientes que l’université est un élément clé du développement économique et social des territoires, les collectivités locales sont de plus en plus soucieuses de soutenir et de valoriser les qualités de notre institution, aussi bien en formation qu’en recherche.

Le soutien de ces acteurs publics est surtout visible sur le plan immobilier. Dans ce domaine, la région Ile-de-France nous apporte un soutien déterminant, dans le cadre de projet Etat-région (CPER), qui décide tous les six ans des grands investissements. Les futures maisons des langues et de l’environnement à venir en sont deux bons exemples. 

Les contrats particuliers signés entre la région et les départements franciliens ont permis de compléter ces projets par des engagements plus modestes. La construction d’un bâtiment des filières à Sénart est ainsi financée par la région et le conseil général de Seine-et-Marne, à hauteur de 4 millions d’euros chacun. Même chose pour la rénovation du centre de recherches chirurgicales de Mondor  avec le conseil général du Val-de-Marne cette fois, (3 millions d’euros au total). Ces constructions ne sont envisageables que parce que la Mairie de Créteil et les communautés d’agglomération de Plaine centrale et Sénart (SAN), avec qui nous travaillons très étroitement et depuis longtemps, nous cèdent gratuitement des terrains pour accueillir ces nouveaux bâtiments, ce qui représente un engagement fort de ces collectivités.

Dans un contexte marqué par des risques de concentration des moyens financiers sur quelques pôles, l’engagement de la région dans le développement immobilier du site de Créteil se manifestera à nouveau dans les semaines qui viennent par le réexamen du CPER, au profit des projets élaborés dans le cadre de notre projet d’établissement ou de l’opération campus, sur les sites de Mondor et du CMC. Grâce à ce soutien, les bâtiments de recherche et d’enseignement de Mondor seront complètement réaménagés, un nouveau bâtiment des lettres, sciences humaines et sciences sociales verra le jour à proximité du CMC, et le bâtiment i sera restructuré, ce qui permettra une amélioration sensible du service à l’étudiant et des conditions de travail des personnels.

Mais le partenariat avec les collectivités territoriales ne se fait pas que dans la pierre. Chaque jour, notre collaboration sur des thématiques communes où des synergies profitables aux territoires et à nos missions se font plus étroites, plus structurées et plus visibles.

Avec le conseil général du Val-de Marne, nous finalisons en ce moment même une nouvelle version de la convention d’objectifs qui nous lie et donne lieu à l’octroi annuel d’une subvention par le aux initiatives de l’UPEC (270 000 euros pour 2010). Cette convention est axée autour de trois thématiques : le soutien aux activités de recherche (santé, éco-activités, ville et histoire,…) , la vie étudiante et l’insertion professionnelle.

Avec le conseil régional, le partenariat donne lieu à un soutien constant à nos bibliothèques (financement de la rénovation de la bibliothèque de Médecine et de postes de moniteurs) et à nos activités de recherche (763 000 euros pour nos équipes dont les projets ont été retenus dans 4 domaines d’intérêt majeur régionaux). Sur ces mêmes domaines, le conseil général de Seine-et-Marne travaille en lien étroit avec l’IUT de Sénart Fontainebleau autour des questions liées à l’accès à l’emploi.

L’UPEC n’est pas l’université d’un, ni même de quelques territoires. Par nature, elle a vocation, seule ou au sein du PRES, à rayonner par delà les circonscriptions administratives. Nous sommes une institution d’Etat, autonome certes, comme d’ailleurs les collectivités territoriales, mais avant tout une institution de service public au service de la connaissance, des usagers et du développement économique et social. Cela se traduit par un soutien croissant à notre université perçue comme un acteur et un partenaire essentiel de l’Est parisien.

Le travail que nous menons collectivement dans les nombreux partenariats dont ce «billet» est très loin d’avoir épuisé la liste, porte aujourd’hui ses fruits : les acteurs locaux ont une meilleure connaissance de nos atouts et de ceux du PRES.

Simone Bonnafous