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Colloque international "milieu / mi-lieu"
Publié le 21 octobre 2016
Colloque international organisé par le LIS (Lettres, Idées, Savoirs) de l’UPEC et le CENJ (Centre d’Etudes des Normes Juridiques) de l’EHESS.
Date(s)
du 14 novembre 2016 au 15 novembre 2016
Lieu(x)
EHESS (14/11)
Salle M. & D. Lombard
96, Bd Raspail, Paris
UPEC (15/11)
Salle des thèses, bât. P, Campus Centre
61, Av du Général de Gaulle, Créteil
> plan d'accès
Salle M. & D. Lombard
96, Bd Raspail, Paris
UPEC (15/11)
Salle des thèses, bât. P, Campus Centre
61, Av du Général de Gaulle, Créteil
> plan d'accès
Présentation
A l’heure actuelle, il manque par contre un nom commun capable de montrer le fil rouge et la solidarité parmi ces perspectives, leur unité synthétique. Le présent colloque entend justement repérer ce fil rouge et lui donner le nom de « milieu ». Le but étant celui d’évaluer la spécificité épistémologique du geste qui consiste à « prendre les choses par le milieu », l’unité recherchée n’est pas axiologique, mais plutôt praxéologique, dans la mesure où elle est inhérente à une pratique du regard. Pointer le regard sur le milieu implique de dépasser chaque vague critique de l’anthropocentrisme prétendu moderne, afin de déplacer l’attention de l’homme en tant qu’objet théorique vers tout ce avec quoi il a à faire. Le milieu étant essentiellement dépourvu d’essence, « un pur système de rapports sans supports », il s’agit de penser l’espace de l’action humaine comme un espace toujours relationnel, et l’action même comme étant toujours une interaction. Ce faisant, le milieu apparaît à la fois comme une espèce d’espace doté de ses résistances et de ses normativités propres, et notre mi-lieu, c’est-à-dire le lieu ou l’interstice de toute relation à autrui.
> Télécharger le programme
Organisation
- Emmanuel Alloa (Université Saint-Gall)
- Emanuele Clarizio (UPEC)
- Emanuele Coccia (EHESS)
- Paolo Napoli (EHESS)
- Roberto Poma (UPEC)
- Michele Spanò (Université de Turin)
Depuis que la biologie lamarckienne a postulé l’influence des milieux de vie pour l’évolution des espèces zoologiques et que le positivisme a repris cette notion pour en faire une charnière entre le biologique et le social, elle a trouvé nombre d’applications dans les domaines les plus disparates – de la technologie à la biologie, de l’ethnologie aux sciences politiques, jusqu’à l’esthétique et aux théories de la communication.
A l’heure actuelle, il manque par contre un nom commun capable de montrer le fil rouge et la solidarité parmi ces perspectives, leur unité synthétique. Le présent colloque entend justement repérer ce fil rouge et lui donner le nom de « milieu ». Le but étant celui d’évaluer la spécificité épistémologique du geste qui consiste à « prendre les choses par le milieu », l’unité recherchée n’est pas axiologique, mais plutôt praxéologique, dans la mesure où elle est inhérente à une pratique du regard. Pointer le regard sur le milieu implique de dépasser chaque vague critique de l’anthropocentrisme prétendu moderne, afin de déplacer l’attention de l’homme en tant qu’objet théorique vers tout ce avec quoi il a à faire. Le milieu étant essentiellement dépourvu d’essence, « un pur système de rapports sans supports », il s’agit de penser l’espace de l’action humaine comme un espace toujours relationnel, et l’action même comme étant toujours une interaction. Ce faisant, le milieu apparaît à la fois comme une espèce d’espace doté de ses résistances et de ses normativités propres, et notre mi-lieu, c’est-à-dire le lieu ou l’interstice de toute relation à autrui.
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Organisation
- Emmanuel Alloa (Université Saint-Gall)
- Emanuele Clarizio (UPEC)
- Emanuele Coccia (EHESS)
- Paolo Napoli (EHESS)
- Roberto Poma (UPEC)
- Michele Spanò (Université de Turin)
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