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Conférence "Race et racisme : que peut l'étude de l'histoire pour comprendre ces réalités sociales ?"

Publié le 9 mars 2021

A l'occasion de la semaine d'éducation et d'actions contre le racisme et l’antisémitisme, l'UPEC organise, le 22 mars 2021, une conférence en distanciel de 10h à 12h.

racisme
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Date(s)

le 22 mars 2021

De 10h à 12h
Lieu(x)
En distanciel (sur Zoom)

Malgré les idées reçues, le racisme et l’antisémitisme n’ont pas disparu de notre société. Au contraire, ces phénomènes se renouvèlent et s’expriment encore trop souvent. Pour les personnes qui en font l’expérience, ces faits se traduisent par des micro-agressions (remarques, blagues, intimidations), des injures, des actes violents, des agressions physiques (parfois mortelles), des discriminations directes ou indirectes. Malheureusement l’enseignement supérieur n’est pas épargné par ces violences souvent silencieuses.

Pour lutter contre ces violences, l'UPEC se mobilise aux côtés de ses étudiants, personnels et enseignants, et organise une conférence le 22 mars 2021. Dispensée par Jean-François Schaub, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), et directeur du laboratoire d'excellence (LabEx) TEPSIS de l'EHESS, elle s'intitule "Race et racisme : que peut l'étude de l'histoire pour comprendre ces réalités sociales ? ".
 

Temps anciens et racisme contemporain

La conférence partira d'une définition analytique : avoir affaire à une politique de la race lorsqu’on repère des régulations formelles ou informelles qui se fondent sur l’idée que les qualités sociales des individus ou des groupes se transmettent de génération en génération à travers des processus dans lesquels le corps intervient, de façon métaphorique et de façon réelle.

Cette conférence étudiera le passé pour contribuer à aider à y voir clair sur le présent. Encore faut-il se garder de tout confondre. Lorsqu’on examine des situations anciennes, on peut commettre deux types d'anachronismes : celui qui consiste à tout ramener à la folie meurtrière nazie et de tout relire à l’aune de cette tragédie ; celui, plus discret, qui consiste à imaginer que les gens du passé pouvaient partager notre anti-racisme et se trouvaient donc équipés de ressources intellectuelles et politiques qui leur auraient permis de récuser la transmission héréditaire des caractères sociaux. Le meilleure façon de se mette à l’abri des erreurs les plus grossières consiste pour les spécialistes du contemporains à prêter attention à l’histoire des temps anciens, et pour les spécialistes des périodes reculées à se donner les moyens de comprendre le racisme contemporain.
 

Inscription

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Contact :
Francine Nyambek Mebenga : francine.nyambek-mebenga@u-pec.fr