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Julien, fondateur de l’entreprise COAB

Publié le 27 mars 2012 Mis à jour le 3 février 2022

Julien, après un master de Maîtrise d'ouvrage des projets urbains en apprentissage à l’Institut d’urbanisme de Paris, a créé la société COAB spécialisée dans l’assistance immobilière à maitrise d’ouvrage solidaire. Retour sur son parcours...

J'ai fait l'UPEC - Julien
Quel est votre parcours ?

J'ai suivi une double formation en école de commerce (gestion et ressources humaines) puis intégré l’Institut d’Etudes Politiques de Paris en commerce international. Après une expérience de 2 ans au département logistique de Danone Mexique, j'ai intégré différentes structures d'investissement et de promotion immobilière, qui apportaient une expertise immobilière de terrain à des banques et des fonds d'investissement.

J'ai vécu de l'intérieur le boom de la financiarisation de l'immobilier et ses excès. C'est ce qui m'a poussé à prendre des congés sabbatiques en 2008. Quand Lehman Brothers (actionnaire de ma structure employeur) a fait faillite, j'étais à Madagascar. Cela m’a convaincu de la nécessité d’appliquer mes savoirs pointus acquis dans le secteur privé dans une finalité plus sociale et écologique. J'ai coécrit un rapport pour le ministère du Développement durable sur les crises et l'immobilier, repris des études d'urbanisme et trouvé que l'habitat participatif était justement un secteur qui alliait réalisations de qualité, impact social et écologique.

J'ai créé COAB en 2010 pour apporter une expertise professionnelle d'assistance à la maîtrise d’ouvrage aux habitants qui veulent acquérir ou construire ensemble un immeuble sur mesure, moins cher, plus convivial, de meilleure qualité.

Pourquoi avoir choisi la « formule » de l’apprentissage ?

Etant en phase de transition, c’était pour moi la formule idéale : consultant la moitié de la semaine, étudiant le reste du temps.

Pour quelles raisons avez-vous choisi l’UPEC ?

J'ai choisi le master de Maîtrise d'ouvrage des projets urbains à l’Institut d’urbanisme de Paris pour la qualité de ses enseignements et pour l’emploi du temps qui m’a laissé beaucoup de disponibilité. Les cours avaient lieu les vendredis et samedis, plus un jour d’étude par semaine, et parfois une soirée consacrée au travail de groupe.

Quels sont selon-vous les atouts de l’alternance ?

Pouvoir comparer les exposés théoriques aux réalisations concrètes afin de développer à la fois son sens critique et sa curiosité.

Quel bilan faites-vous aujourd‘hui de votre expérience ?

Cela m'a donné l'envie de créer une structure innovante, ni publique ni privée mais entre les deux, afin d'œuvrer pour une qualité urbaine partagée. C’est le positionnement même de l’économie sociale et solidaire : des structures rentables œuvrant pour le bien commun.