Oyez Oyez étudiants de l’UPEC , la joute verbale est déclarée!

" Faut-il rendre un baiser volé " ? " La Joconde se fout-elle de nous ? " "Peut-on mettre le paquet sans cadeau ? " Ou encore " Devient-on étudiant en étudiant " ?. Les sujets plus drôles et incongrus d'année en année ont rendu le concours incontournable depuis 2008 . Il est soutenu par le Barreau des avocats de Créteil et la Chambre des Huissiers de Justice du Val-de-Marne et a pour but de "sensibiliser les étudiants en droit à l'art oratoire et de révéler le potentiel de chacun". Le principe est simple : des étudiants de n'importe quel niveau s'affrontent lors d'une joute verbale, devant un jury composé de magistrats, d'avocats, d'universitaires et de doctorants. Lors du combat, les plaidoyers sont pour ou contre le thème proposé. « Nos talents naissent avec nous, nos vertus seules nous appartiennent » est la devise de l'association, écrite par Jean-Jacques Rousseau.


L'art n'est qu'artifice !
Les étudiants sont notés sur leur maîtrise de la langue, leur charisme, leurs arguments et enfin leur culture. Mais ce n'est pas tout ! L'audace et la prise de risque sont deux éléments importants qui sont valorisés et qui permettent de se distinguer des autres concurrents. Lors du concours de plaidoirie de 2009, deux étudiants s'affrontaient sur " est-ce qu'ensemble tout devient possible ? " . Medhi avait répondu " la majorité c'est la dictature de la minorité. Je crois que c'est Rousseau ou peut être Montesquieu " . En réponse, Peter avait opté pour le parti pris de l'improvisation : " Je suis un libre penseur. Je choisis donc de ne citer aucun auteur ". Ce dernier avait marqué les esprits en déchirant ses feuilles de notes, suscitant la surprise du jury . Tel un véritable show américain ! D’autres membres du jury favorisent la vivacité d’esprit et la qualité des réponses données considérant que "L'homme habile a d'autant plus de talent qu'il n'a pas recours à de vains artifices. " (Pindare).



Photo : UPEC / Nicolas Darphin