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Julia : globe trotteuse brésilienne des études

Publié le 3 mars 2016

Julia transporte sa soif d’apprendre à travers les pays d’Europe. Son goût pour le voyage l’a amenée en France et le lien qu’elle entretient avec ce pays est désormais indéfectible.

Julia, la globe trotteuse brésilienne des études (A vous la parole - Mickael Mavoungou-Nombo)
Julia, la globe trotteuse brésilienne des études (A vous la parole - Mickael Mavoungou-Nombo)
Cette étudiante au parcours atypique connaît un lien avec la France depuis bien longtemps. Elle étudie en 5e à Paris, un séjour déterminant pour elle dans la décision d’y revenir. Julia, 20 ans, est née à Porto Alegre au Brésil et habite depuis septembre 2015 à Paris dans le 13e arrondissement pour faire sa 3e année en double licence histoire-anglais à l’UPEC. Avant, c’était Dublin en Irlande et près de Londres, en Angleterre.

"Lors de mon 1er séjour je me sentais dépaysée. Mais, je me sens plus accueillie cette fois ci. Peut-être parce qu’à la fac nous sommes déjà plus ouverts et matures", raconte-t-elle. En France, elle trouve les jeunes beaucoup plus indépendants : ils s’émancipent plus vite de leurs parents qu’au Brésil. "Je dirais que la France est un très bon pays pour t'apprendre et te forcer à travailler", dit-elle.

"Mon pays me manque, j’ai envie de rentrer"
Julia n’a pas encore réussi à prendre le rythme du travail français (surtout avec la double licence). Elle consacre malgé tout son temps libre au piano, à la musique et à la danse. Elle profite également des expositions d'art et des musées de la capitale. Malgré ses difficultés, elle s’accroche pour obtenir sa licence en France. "Maintenant, j'ai envie de rentrer dans mon pays, il me manque beaucoup, ça fait 5 ans que n’y vis pas".

Quand on aborde le sujet de la violence et de la fracture sociale au Brésil, Julia ne prend pas de pincettes et va droit au but. "Je viens d'une famille aisée et je peux te dire que la bourgeoisie a peur au Brésil parce qu’on ne peut pas nier la violence. Je ne pouvais pas sortir toute seule et la maison a été cambriolée deux fois. Il y a une division sociale très forte".

Mickael Mavoungou-Nombo
L3 Histoire
inscrit à l'option transversale "Journalisme et communication"