• Vie étudiante,

Hugo Conzelmann : acteur public

Publié le 15 janvier 2016

Difficile de concilier amis, soirées, sport et engagement avec vos études ? Vous détesterez Hugo Conzelmann, qui enchaine amphis, meetings et plateaux de tournage sans soucis.

Hugo Conzelmann : acteur public (A vous la parole - Photo : Virgil Romoli-Denes)
Hugo Conzelmann : acteur public (A vous la parole - Photo : Virgil Romoli-Denes)
Hugo Conzelmann est le genre de type à flirter avec l’injonction d’éloignement. Vous êtes en cours : il est assis à côté de vous. Vous allez au marché : il est là, des tracts à la main. Vous finissez au ciné, le voilà à l’écran. Pas de panique, Hugo ne vous suit pas. Simplement, il a une triple vie : acteur, militant et, accessoirement, étudiant en Master 1 Droit Public des Affaires à l’UPEC.

Publiques… Ses vies le sont toutes, justement, tournées dans cette direction. La première, née lors de la campagne présidentielle de 2007, est celle du militant. Au lycée, il crée un syndicat avec des potes. Premiers blocus, premières manifs contre la réforme des retraites… C’est un échauffement pour sa deuxième vie. Lui, le social-démocrate, qui a rejoint entre-temps le PS et sa branche jeune, le MJS, se retrouve au cinéma, où il campe un lycéen maoïste souhaitant transformer l’essai des événements de 68, dans "Après mai" d’Olivier Assayas (2012).

Le cinéma, il pense le devoir à la politique qui lui a offert son aisance à l’oral et « même plus », rajoute-t-il énigmatiquement (on soupçonne la technique de com’ soufflée par son agent). Bientôt, un troisième film en salle, "Elle" de Paul Verhoeven, après "Eden". Et de nouvelles responsabilités politiques. Pour tenir, il prétend simplement rester "posé". Et priorise selon l’instant : "Quand il y a des partiels, pas de politique et quand il y a des élections, pas de films". Décembre, entre partiels et régionales, a été l’épreuve - réussie - de réalité.

Virgil Romoli-Denes
L2 Science Politique (AEI)
inscrit à l'option transversale "Journalisme et communication"