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L’UPEC et le lycée Léon Blum signent la convention de leur CPGE littéraire partenariale

Publié le 17 septembre 2013

L’Université Paris-Est-Créteil (UPEC) et le lycée Léon Blum de Créteil ont officialisé leur collaboration, depuis un an, au sein d’une des premières CPGE partenariales littéraires de France.

Jeanne-Marie Boivin, Doyen de la Faculté des LLSH, Luc Hittinger, Président de l’UPEC, Florence Robine, Rectrice de l’académie de Créteil et Martine Kerber, Proviseure du lycée Léon Blum de Créteil
Jeanne-Marie Boivin, Doyen de la Faculté des LLSH, Luc Hittinger, Président de l’UPEC, Florence Robine, Rectrice de l’académie de Créteil et Martine Kerber, Proviseure du lycée Léon Blum de Créteil
Date(s)

le 11 septembre 2013

Mercredi 11 septembre 2013, en présence de Simone Bonnafous (DGESIP) et Jean-Paul Delahaye (DGESCO), Luc Hittinger, Président de l’UPEC, Jeanne-Marie Boivin, Doyen de la Faculté des LLSH, Florence Robine, Rectrice de l’académie de Créteil et Martine Kerber, Proviseure du lycée Léon Blum, ont signé la convention de la classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE) littéraire qui associe en partenariat, depuis la rentrée 2012, le lycée Léon Blum de Créteil et l’Université Paris-Est-Créteil (UPEC).

Comme dans les autres hypokhâgnes et khâgnes « classiques », les étudiants préparent les concours d’entrée aux prestigieuses Écoles Normales Supérieures de la rue d’Ulm (Paris) et de Lyon, ainsi qu’à d’autres écoles (Instituts d’Études Politiques, écoles de commerce, écoles d’interprétariat) auxquelles donne désormais accès une banque d’épreuves littéraires commune. Mais au lieu de suivre la totalité de leurs enseignements au lycée Blum, ils se rendent deux jours par semaine à la Faculté des Lettres, Langues et Sciences Humaines de l’UPEC (à un quart d’heure à pied environ) pour suivre des cours de littérature, d’histoire, de géographie, de langues et même d’EPS.

Ce type de formation, qui conjugue le suivi, l’encadrement et l’intensité des enseignements des classes préparatoires traditionnelles et l’ouverture au monde de la recherche scientifique des filières universitaires, est encore très rare en France. En région parisienne, la seule autre CPGE partenariale littéraire est celle qui associe l’université Paris-Nord et le lycée Gustave-Monod d’Enghien. La Faculté des LLSH de l’UPEC, qui a été une des premières à ouvrir, il y a une douzaine d’années, des cursus de doubles licences (Histoire-Lettres, Histoire-Anglais, Histoire-Philosophie…), est à nouveau pionnière dans une filière sélective qui rééquilibre la carte francilienne des CPGE littéraires, où c’est peu dire que l’Est faisait figure de parent pauvre. Elle offre aux lycéens du Val-de-Marne motivés par un cursus exigeant et ambitieux les moyens de réaliser à Créteil leurs ambitions.

Dès la première rentrée, ces lycéens ont été nombreux à répondre à l’appel et à relever le défi, et la formation a reçu en 2012, via APB, 150 dossiers de candidature. En 2013, alors que beaucoup de lycées en France (hormis les quelques « grands » du centre de Paris) peinent à remplir leurs CPGE, celle de l’UPEC et de Léon-Blum accueille 45 hypokhâgneux sélectionnés sur 180 dossiers de candidature émanant pour la plupart d’établissements de l’académie et 29 khâgneux « montant » pour la plupart de la promotion d’hypokhâgneux de l’année dernière auxquels se sont joints des élèves venus d’autres CPGE pour y « cuber » et tenter une seconde fois les concours. Ces effectifs remarquables ne pourront que monter en puissance avec l’ouverture, en 2013, d’une option Lettres et, en 2014, d’une option Histoire-Géographie qui s’ajoutent aux deux options ouvertes en 2012 parce qu’elles correspondaient à des spécialités « historiques » du lycée Blum : Cinéma et Histoire de l’art.

Dès 2013, une vingtaine de khâgneux issus de l’hypokhâgne non-encore partenariale qui avait été ouverte en 2011 par le lycée, en collaboration informelle avec l’université, ont été présentés aux différents concours des ENS et de la banque d’épreuves littéraires, où ils n’ont pas démérité : trois d’entre eux ont été sous-admissibles à l’ENS Lyon, deux ont été admis dans des écoles de commerce et de management où plusieurs autres ont été admissibles. Ces résultats encourageants augurent bien de ceux des promotions 2012 et 2013 qui ont été sélectionnées sur 150 et 180 dossiers et où le nombre de mentions au bac a connu une forte croissance (plus de la moitié de la promotion 2013 a obtenu la mention Bien ou Très Bien).

La CPGE cristolienne fait donc une entrée remarquée dans le club très fermé des classes préparatoires littéraires. Elle affiche les mêmes ambitions qu’elles – former des normaliens et des lauréats d’écoles de commerce, d’instituts d’études politiques et de masters recherche et professionnels sélectifs – tout en revendiquant sa spécificité et le « plus » que lui confère l’ouverture à la recherche des formations universitaires. En témoignent les journées d’étude organisées chaque automne par les enseignants chercheurs de l’UPEC pour tous les professeurs et élèves de CPGE d’Ile-de-France : en 2012 sur deux auteurs au programme des concours 2013, Kourouma et Gogol – des auteurs de littérature francophone et comparée qui sont une des spécialités de la Faculté des LLSH et de son master « Littératures, Francophonies, discours » ; en 2013 sur la question d’histoire des concours 2014, « les États-Unis de Lincoln à Truman », avec quelques-uns des meilleurs chercheurs français en histoire et civilisation américaines. Ce type de manifestation illustre tout l’intérêt d’associer, dans une formation d’excellence d’un genre nouveau, les potentiels d’enseignement et de recherche d’un lycée et d’une université.