Révisions 2.0

Les examens arrivent à grand pas. Une marée d’étudiants paniqués court ainsi dans les couloirs des facultés partout en France. C’est la dernière ligne droite. L’enjeu est de taille. Mais voilà que l’ennemi juré de l’étudiant se met à vibrer. En effet, le smartphone a un pouvoir d’attraction inexplicablement beaucoup plus important que Napoléon, puisse-t-il nous le pardonner ! Mais à l’heure du numérique, pourquoi ne pas faire de ce dernier un outil de travail ? Les développeurs d’applications ont senti venir le filon et se sont engouffrés dans la voix de la révision numérique.

Zoom sur ces applis pas comme les autres
Souvent gratuites, accessibles et faciles d’utilisation, ces applications sont l’outil rêvé des étudiants. L'université nécessite une autonomie qu’il est difficile de mesurer à la sortie du lycée. Ces applications arrivent donc à point nommé que ce soit pour les étudiants ayant des difficultés ou ceux voulant juste opérer des révisions de dernière minute.

Ce sont généralement une succession de petites questions portant sur des points très généraux ou plus précis, permettant de s’évaluer. Elles peuvent parfois être accompagnées d’une correction et des points de cours. L’intérêt est d’avoir la possibilité de revoir le programme de façon plus ou moins englobante et cela n’importe où. Lorsque certains étudiants ont plus de 3 heures de transports journaliers, faire fructifier ce temps devient une nécessité comme en témoigne Steve, étudiant en première année : "Pour aller en cours, je dois prendre un bus, un RER ainsi que deux métros. Tout cela me prend 1h30 à 2h sans compter les nombreux aléas de la circulation. Ajouter à ça un monde constant, il devient difficile de sortir un livre ou de pouvoir même se concentrer." L’application, polyvalente, s’impose donc de circonstance et en toute situation. Certains sites comme L’Etudiant ou Le Monde se sont convertis et proposent leur propre application.

Une fiabilité parfois à revoir
Pour finir de convaincre les plus réticents d’entre nous, la plupart joue la carte de la gratuité. En somme, on a tout à gagner et rien à perdre ! Mais bien sûr il y a quelques ombres au tableau. Tout d’abord, ces applications ne sont pas développées pour tous les domaines d’études. On retrouve des applications pour le droit, l’éco-gestion ou encore la préparation au concours d’IEP. Mais les étudiants en psychologie ou encore en biologie déplorent un vide. Sans compter les étudiants en masters, pour qui les ressources sont rares.

Pour celles qui existent, la fiabilité est parfois à revoir. Non mises à jour, elles peuvent parfois souffrir de quelques carences. Les cours laissent une liberté beaucoup plus grande aux professeurs. Bien que les lignes soient similaires, certains points peuvent être très différents entre les questions de l’application et les cours. Notons que ces applications ne remplacent pas les cours. Ce ne sont que des outils pour mieux aborder son cours.