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Vincent, expert scientifique eau et assainissement

Publié le 20 avril 2011 Mis à jour le 3 février 2022

Après un doctorat à la Faculté des sciences et technologie de l’Université Paris-Est Créteil, Vincent est devenu expert scientifique eau et assainissement au sein du service public de l'assainissement francilien. Retour sur son parcours...

J'ai fait l'UPEC - Vincent
Avec ses sept années de formation à l’UPEC, du Deug à la thèse, Vincent Rocher se qualifie lui-même de « pur produit de l’université ! » Il y a en effet effectué son 1er cycle en Sciences de la Vie et de la Terre puis son 2e cycle, une Maîtrise Scientifique et Technique (MST) en Gestion des déchets, de l’eau et de l’air : « nous étions une trentaine d’étudiants, bon nombre de professeurs étaient des intervenants extérieurs, avec une formation orientée sur l’ingénierie de l’environnement. » Puis Doctorant au Laboratoire Eau, Environnement & Systèmes Urbains de l’Upec, après son DEA, il rédige sa thèse en trois ans sur les transferts des micropolluants dans les réseaux d’assainissement urbains.

En parallèle de ses activités de recherche, Vincent Rocher assume un rôle de Moniteur de l’enseignement supérieur et de la recherche en dispensant une centaine d’heures par an à l’université ou à l’IUT. « Mon embauche au SIAAP a été immédiate, cette intégration très rapide dans le monde professionnel s’explique en partie par le caractère très appliqué de mon doctorat. » explique-t-il.

Aujourd’hui en tant qu’expert eau et assainissement il codirige un service de six personnes, et assure des missions technico-scientifiques de deux types : l’une d’expertise et d’assistance auprès des autres directions de la SIAAP, en particulier les exploitants des usines ; l’autre de R&D en s’appuyant sur les moyens propres du SIAAP mais aussi en établissant des partenariats avec des organismes scientifiques. « Depuis huit ans, je m’emploie à développer des partenariats scientifiques avec des centres de recherche académiques, dont l’UPEC bien sûr, en finançant des programmes pluriannuels ambitieux… comme j’ai pu en bénéficier lorsque j’étais doctorant ! » souligne-t-il.

Mais quel est son plus par rapport à un ingénieur ? « A l’UPEC, j’ai appris à travailler selon des méthodes qui constituent aujourd’hui mon principal atout. » répond-il avec le sourire. Et en scientifique méthodique il argumente : « la thèse consiste à conduire un projet technico-scientifique complexe sur une période longue : on y acquiert donc une forte capacité d’organisation, de planification et d’anticipation, tout cela en relative autonomie » ; « parce qu’on doit établir un état de l’art sur une problématique spécifique, on développe rapidement à la fois un esprit d’analyse et de synthèse » ; « un doctorant doit être capable de générer, traiter et interpréter une masse importante de données et de résultats, et ce grâce à une rigueur scientifique et une maîtrise des outils informatiques, statistiques, mathématiques …» ; enfin, « nous apprenons à communiquer oralement et surtout par écrit, c’est notre grande force ! »

Un nouvel avenir donc pour les Docteurs ? « Oui certainement » conclue Vincent Rocher, « de manière générale la qualité de la formation universitaire est reconnue aujourd’hui par les entreprises privées ou publiques, la perception des Docteurs par les recruteurs a évolué depuis quelques années et désormais, les docteurs ne sont plus cantonnés à des postes scientifiquement pointus mais on les retrouve à des postes opérationnels ou de managers ! »


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